• LyondellBasell ...

    Pour le nom, de toute évidence, les Grands Chefs ont enfermé une gang d'ingénieurs dans une salle avec de la bière gratis...sans inviter les gens du marketing au rendez-vous. Outch! Lorsque la fumée blanche a finalement fait son apparition, en apprenant la surprise, ceux-ci ont sûrement répondu aux élus: "Cool...ils ont réussi à insérer 5 "L" dans un seul et même mot!?...et à laisser de la bière pour nous!!!"

    Dire que, avant la consultation populaire par l'intranet des employés(es) de Basell et Lyondell (qui en passant n'a duré que le temps de quelques jours où j'étais en vacances), j'avais songé au nom "Lionel". Maintenant que j'y pense, ce nom n'avait pas l'air si tiré par les cheveux que ça!

    Au moins, pour le logo...de vrais artistes (sobres) sont venus sauver quelque peu les meubles. Au moins, il y a p't'être de beaux T-Shirts, calottes, stylos en vue?!

    Somme toute, pourquoi changer de compagnie...quand la compagnie change pour vous!?

     http://www.lyondellbasell.com/lyondellbasell_home.htm

    En passant, la majorité des employés de Lyondell sont basés à Houston...et nous avons maintenant une dette de XX,000,000,000 $US ...wouppy!? Ou plutôt : "Retour à la case départ...ne passez pas GO...et allez directement en prison!!!"

    À suivre...

    sR


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  • Il semble que ce ne soit pas tout le monde qui soit invité à la fête ... 

    L'usine de Varennes ferme ses portes

    Cette éventualité était bien réelle au moment de prendre notre décision de quitter pour la France. Nous en avions discuté et, de mon point de vue, ma situation serait probablement légèrement avantagée du fait d'être en France. Je gagnerais ainsi un peu de temps pour me trouver un nouvel emploi à mon retour au Québec, le temps de terminer mon contrat d'expatrié. Il y avait à ce moment un projet en préparation pour remplacer une technologie maintenant désuette à Sarnia (procédé Slurry datant des années 1970) par la toute dernière technologie Basell pour produire du polypropylène (le procédé Spherizone).

    Lorsque le projet de Sarnia (la seule autre usine canadienne) est tombé à l'eau pour ses coûts trop élevés, je croyais sincèrement que l'usine de Varennes serait épargnée. Je fus très surpris d'apprendre cette décision. Je ne croyais pas si bien dire quelques semaines auparavant à un dirigeant de la compagnie qui posait la question suivante à un groupe de jeunes ingénieurs dont je faisais partie : "Qu'est-ce que vous attendez de Basell ?" Quelques personnes ont alors répondu : "La sécurité d'emploi"! Que voulez-vous ... nous sommes quand même en France ! J'ai détoné un peu du groupe avec une réponse qui ressemblait à ça : "Ma sécurité d'emploi, c'est les compétences que Basell me permet de développer et les opportunités que cette compagnie me présente tout en respectant que ma situation familiale change avec le temps et que ma mobilité/disponibilité, en conséquence, change aussi avec le temps". En autant que les compétences que j'accumule sont exportables ... j'ai toujours une "sécurité d'emploi".

    Ceci étant dit, l'heure sera bientôt au choix pour nous. La conclusion des événements peut ressembler à ceci:

    Option A) L'usine demeure avec Basell. Basell bluffe et réussit à faire baisser le prix de la matière première (propylène) de Pétromont qui est maintenant coincé avec 180kT/an de propylène à exporter. Je reste donc probablement en France et termine mon contrat la tête tranquille.

    Option B) Le site ferme réellement. J'ai un choix délicat à faire:

    1) Prendre le package offert aux employés de Varennes et revenir me chercher un emploi au Québec. Il faut avouer que la situation de l'emploi au Québec/Canada est quand même pas si mal actuellement. Il y a de pires moments pour perdre son emploi.

    2) Il est possible qu'on m'offre de rester en France, probablement sous contrat français puisque je n'ai plus aucun site canadien auquel me rattacher. Sachant que j'ai déjà refusé une offre comme ça en 2005 ... et que nous n'avons toujours pas l'intention de rester ici en permanence ... Au moins, nous gagnerions un peu de temps.

    Option C) Un acheteur externe reprend l'usine. À noter que Basell a déjà signifié qu'il ne vendrait pas à un compétiteur et que, s'il vendait à quelqu'un, ce serait en s'assurant de garder le contrôle sur le produit (sûrement pour protéger ses parts de marché). Mes options seraient donc:

    1) Tenter l'aventure et revenir au Québec sous un employeur (s'il veut bien de moi) dont j'ignore la culture de travail.

    2) Voir option B2 !

    http://www.basell.com/portal/site/basell/menuitem.d9d887b2d711ac55c87d7fc1a0f034a0/?CMChannelID=8e6218b5d1f35110VgnVCM100000646f3c14____&VCMContentID=2ed45806d6095110VgnVCM100000646f3c14RCRD

    Chose certaine, notre séjour en France sera soit écourté (+/- avril 2008) ... soit prolongé!

     sR


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  • Une compagnie qui a le vent dans les voiles ...

    http://www.basell.com/portal/site/basell/menuitem.d9d887b2d711ac55c87d7fc1a0f034a0/?VCMChannelID=8e6218b5d1f35110VgnVCM100000646f3c14____&VCMContentID=0214e00deda84110VgnVCM100000646f3c14RCRD

    http://www.basell.com/portal/site/basell/menuitem.d9d887b2d711ac55c87d7fc1a0f034a0/?VCMChannelID=8e6218b5d1f35110VgnVCM100000646f3c14____&VCMContentID=7cf9b3c661424110VgnVCM100000646f3c14RCRD

    Depuis que je travaille pour cette compagnie (1995) qui fait partie d'une industrie plutôt cyclique, c'est la première fois que je connais les bonnes années du cycle ! C'est toujours plus motivant de travailler pour une compagnie qui est en croissance. Après avoir travaillé sous les noms d'Himont, Montell et actuellement Basell - avec l'aquisition de Lyondell - la compagnie changera vraisemblablement de nom et d'image une autre fois! À suivre...

    sR


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  • Ça vient d'une usine comme ça. Celle sur laquelle je travaille maintenant (Unité PP: Polypropylène) a une capacité annuelle de 260 000 tonnes par an...mais on n'a pas encore vraiment poussé la machine à fond!



    Au bas de l'image, on peut voir l'unité PE (Polyéthylène) et un peu plus haut (avec les 3 cheminées rouges & blanches) on aperçoit le Vapocraqueur qui convertit du Naphta venant de la raffinerie en éthylène et propylène.



    ...de toute beauté!!!



    sR


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  • Comme vous pouvez le constater, en plus des nombreuses voies terrestres, les autres modes de transport sont très accessibles ...voire même, difficile à résister !


    Question ''temps de déplacement'', pour vous donner une idée :


    Maison-Usine : 20 minutes


    Maison-Gare TGV : 3 minutes


    Maison-Aéroport : 10 minutes


    sR


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