•  Voilà ! 

    Nous sommes maintenant installés dans un petit village (on appelle ça un hameau) situé entre Marseille et Aix, tous deux à 10-15 minutes d'auto. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Nous adorons la maison, Fils raffolle du terrain énorme qu'il explore à la course tous les jours. Nous avons reçu toutes nos affaires, autant celles par avion que par bateau. On respire enfin, même s'il reste encore quelques boîtes à défaire. Mais, ce ne fut pas de tout repos ...
    Revenons au 4 avril, jour du départ pour la Provence.
    Notre avion part à 17 heures. Lors de l'enregistrement, la petite madame regarde nos billets et nous demande pourquoi nous avons des allers simples, sans date de retour. On lui explique que le visa n'est pas encore prêt et blablabla. Elle nous répond que pour les autorités françaises qui nous voient débarquer (avec nos 10 bagages et 2 poussettes simples, vous comprendrez pourquoi ce détail est important plus tard), il nous faut un visa de travail. Pas mal déconfits, pensant qu'on ne peut partir, elle nous dit qu'il ne suffit que d'acheter des billets de retour qui sont annulables. Bon, d'accord. Problème ? Les billets coûtent 10 000$ et notre limite de carte de crédit est plus basse que ça !!! Solution ? Une chance que mon père, qui était notre lift, est encore là et qu'il accepte d'en payer une partie ? Cette histoire, en date d'aujourd'hui, est maintenant réglée. Ouf !
    Ensuite ? C'est pire !
    On embarque à l'heure prévue. Fils n'ayant pas fait de sieste dans L'après-midi, est mort de fatigue. Que fait-il ? Il hurle et pleure
    pendant les 3 PREMIÈRES HEURES DE VOL !!! Assez fatiguant ! Il s'endort enfin. Nous, on est épuisés. Une heure et demie passe et je commence à sentir mes oreilles se bloquer. Bizarre, on ne devrait pas être en train d'atterrir, on est loin de notre destination (qui est Francfort, en Allemagne, pour ensuite prendre un autre vol pour Marseille), on est encore au-dessus de l'eau. Alors, monsieur le Pilote nous annonce qu'on a un problème. Avant même qu'il ne nous explique ce que c'est, je suis en mode panique et je regarde mes 2 enfants qui dorment paisiblement. Donc, le problème technique, c'est une fuite des réserves d'oxygène alors il vaut mieux faire un atterrissage d'urgence à Shannon, une ville-trou en Irlande. Ce que nous faisons au beau milieu de la nuit. On niaise dans l'avion un bon ¾ d'heure au sol pour voir si ça se répare ou s'il faut débarquer. Conclusion : pas d'aide possible à cette heure, il faut débarquer et attendre le prochain shift de travailleurs. Ce qui veut dire qu'on ne peut repartir dans la même journée car le personnel d'avion doit se reposer 12 heures. Bref, c'est décidé, on est répartis dans des hôtels à Shannon, car il est impossible d'avoir d'autres vols sortants cette même journée.
    Donc, c'est la nuit, on réveille les enfants, les habille, on débarque les derniers, on ramasse les bagages (on se souvient du nombre ?), on les met sur 2 chariots que Amour s'empresse de bien manoeuvrer, pendant que moi, j'use d'astuce pour conduire deux poussettes simples, l'une en arrière de l'autre.
    Après quelques heures (eh oui), on réussit à embarquer dans un autobus (la troisième tournée) qui nous mène à l'hôtel. Je vous jure, j'ai l'impression d'être sur le naufrage du Titanic tellement les gens se grouillent pour avoir les bateaux de sauvetage et bousculent tout ce qui bouge. Il fait maintenant clair et il fait froid dans ce pays.
    Rendus à destination, on mange et on décide d'aller dormir, Fils a dormi quoi, 2 heures et nous, pas du tout. On dort donc 3 heures, les enfants et moi, de 11h à 14h, mais mon mari est trop stressé (surprenant que ce soit lui, non ?).
    On se fait dire alors qu'on repart le lendemain, soit le 6 au matin, qu'ils viendront nous chercher à 4 heures du matin. Bon, ça scrappe une autre nuit, mais attendez ... On passe la journée là, à s'occuper tant bien que mal. Fils se rendort vers 17:30, on le réveille 45 minutes plus tard pour aller souper. Gaffe monumentale. IL N'A PAS REDORMI DE LA NUIT. Ce fut la plus longue nuit de ma vie (et mes deux accouchements se sont passés la nuit quand même). On s'est battus de 21h à 1h du matin pour qu'il s'endorme. En vain. Quand s'est-il laissé abattre ? Dans sa poussette, en attendant l'autobus (encore !) à 5 h (en retard) le lendemain matin. Et l'avion a été retardé pour courronner le tout.
    Bref, notre excursion à Shannon a fait qu'en 48 heures, Stef n'a pas dormi, moi, 3 heures et les enfants, pas beaucoup.
    On reprend donc notre avion maintenant réparé et on part pour l'Allemagne, sans savoir si rendus là, on a une connexion pour Marseille. Personne ne peut nous informer. Heureusement, rendus, on a un avion qui part quelques heures plus tard. Il ne faut pas oublier de visualiser ce périple avec les 2 chariots remplis de bagages que Amour pousse pendant que moi, je manoeuvre les poussettes, car il fallait débarquer les choses à chaque fois  !!!
    Une chance que les enfants ont dormi le reste du voyage malgré le fait qu'e Fils jouait avec tous les boutons du siège, de la télé, de la lumière, etc.<o:p> </o:p>Là, on est rendus à Marseille, on se fait dire que 3 valises sont encore en Allemagne. Bof, on s'en fout pas mal, on veut juste rentrer à la maison.
    Au moins, notre lift, le boss de mon mari, est là et quand on appelle l'agence pour la maison, le gars nous dit qu'il nous rejoint à la maison. Y'a de quoi de positif !!!

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    Même si la ville de Marseille ...


    est mal-aimée par pas mal tout le monde, nous avons su apprécier la beauté du Vieux-Port. Les pêcheurs vendaient leur poisson du matin et c'était jour de marché. Il faisait super beau, ce qui a fait de belles photos.


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  • ... les platanes ne sont pas encore fleuris et ont l'air presque morts.


    Mais, je trouve ça tellement beau, presque plus qu'en été !


    Et la ''inside'' entre Amour et moi, c'est que moi, j'adore les allées de platanes. Je les ''spotte'' partout et lui, trouve ça bien ordinaire.


    Bref, petite page de Provence ... 


     


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  • en ce début de mois de novembre,


    les paysages commencent à roussir un peu. Il y a même à certains rares endroits des feuilles tombées. Mais, le voisin a semé dans son champ et ça pousse et mes rosiers sont encore tous fleuris.


    Et, depuis le début du mois, je porte des bas !


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  • ... quelle belle journée !


     Lors de la fête de l'automne de l'école, on a fait un grand pique-nique végétarien communautaire. Les enfants avaient à cueillir des champignons sauvages, de l'aubépine, de la menthe sauvage et des baies de genièvre sur un parcours. Étienne a particulièrement aimé ramasser (et manger !) les raisins dans les vignes.  


    Fils a adoré sa journée. Sur la photo, les enfants frottaient leur pomme rouge pour qu'elle brille comme le soleil. Ils venaient de regarder un spectacle de marionnettes en nature animé par leurs jardinières, Caroline et Stella.


     


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