• dur dur ...

    d'être très intelligent !

    Certains d'entre vous savez déjà que je soupçonne Fils d'être hyperactif. Ça fait des années que j'ai des doutes, mais avec le temps, des symptômes se rajoutent.

    J'en parle alors à ma pédiâtre me demandant s'il est trop tôt pour le tester (sans avoir recours à la médication si le cas se présente). Elle me dit que non et me donne des noms de pédo-psychiâtres et psychologues.

    Au dit-rendez-vous, j'énonce à la psy ce que je recherche. Le test dure une heure et je lui dis trouver bizarre qu'elle puisse établir un diagnostic si important en si peu de temps. Elle me dit de ne pas m'inquiéter et de laisser Fils seul avec elle. Je suis agréablement surprise de voir que Fils ne me fasse pas de crise et que tout se passe bien ...

    À mon retour, surprise ! Elle n'a pas fait (du tout !) ce que je lui ai demandé. Au contraire, elle m'a annoncé quelque chose que je savais déjà. Elle lui a administré un test de QI. Elle, est estomaquée du résultat. Moi, moins, comme j'ai dit, sans avoir de chiffre précis, je savais que Ti-loup était brillant (sans prétention évidemment) étant très avancé dans ses connaissances ... bon, c'est quand même agréable d'entendre que notre fils n'est pas un moron :-)

    Donc, avec le test des 4-7 ans, il a obtenu un chiffre très élevé. Et puis quoi ... le chiffre est quand même à prendre avec un grain de sel à cet âge ... selon MOI. Toutefois, ELLE me déclare que non seulement je devrai le stimuler constamment (comme si je n'ai pas d'autres enfants à éduquer, moi !) mais il devra sauter DES années de scolarité au primaire. Eille, relax la fille, la maturité psycho-affective, ça te dit de quoi ??? S'il est nécessaire (et qu'il est prêt), je suis bien d'accord de lui faire sauter sa maternelle québécoise (il en aura fait 3 ans ici) pour ne pas qu'il s'ennuie, mais pas 2 ans ! Et, ça, parce qu'il est né en décembre, ce qui lui donnerait seulement 3 mois de moins que le plus jeune de la classe (par rapport à son papa à qui la suggestion avait été faite, mais étant un enfant né en septembre, ses parents avaient refusé puisqu'il aurait eu 1 an et + d'écart avec les autres).

    Toutefois, je suis éclairée sur quelque chose ... Un QI supérieur à 130 est aussi le témoin d'une personnalité à la fois riche et fragile. La fragilité provient de l'hypersensibilité, de l'acuité perceptive et d'une capacité d'analyse particulièrement aiguisée. Des enfants qu'il faut tout de même traiter différemment, ce que je fais déjà. Ça expliquerait certains symptômes que j'attribue à l'hyperactivité (de façon erronée ?) comme les graves sautes d'humeurs de Ti-loup, son hyperémotivité et ses fameuses crises de nerfs à répétition qui ne finissent plus ...

    Ma pédiâtre dit qu'en France, le résultat d'un test de QI, le ''chiffre'' est très important et que c'est bien de maintenant le savoir. Bon, c'est un enfant intellectuellement très précoce. Sans le stimuler constamment, je vais continuer de le ''nourrir'', c'est-à-dire satisfaire sa curiosité et partir de ses intérêts. Elle a par contre affirmé qu'en France, être un enfant précoce ou surdoué est un fléau, les gens (encore moins les profs) ne savent pas comment dealer avec ça. Donc, heureusement qu'il ira faire sa scolarité au Qc, où la différence est acceptée et appréciée ... par des classes d'élèves enrichis, des écoles à vocation (sports, musique, arts ...), des écoles internationales ou alternatives.

    Pour en revenir à l'hyperactivité, la psy m'a dit de le faire tester dans 2 ans car il est trop tôt ... même si elle m'avait affirmé le contraire au téléphone. Je suis certaine qu'elle a voulu faire du $$$ avec moi, le test coûtant 150 euros ! Je ne l'ai pas payée encore, je n'ai pas envie de payer pour quelque chose que je n'ai pas demandé !!! En plus, lors de mon départ, je lui ai demandé de l'aide sur comment gérer un enfant hyperactif (car sans l'avoir testé, elle a des doutes elle aussi) et tout ce qu'elle a pu me dire c'est ... je vous admire, bon courage. Ouains, big help !

    Frustée, j'ai appelé ma pédiâtre (que j'adore) et elle me cherche actuellement d'autres avenues : références, auteurs, thérapies comportementales, alternatives à la médication (homéo ?), qui sait ?

    Conclusion ? Hyperactif, débile, surdoué, calme ou rêveur ... des étiquettes qui ne changeront pas que mon fils, j'en serai toujours fière et je l'ADORE !!!

    :-)


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