• Lors de la visite de mon père,

    Nous avons fait une ''petite'' excursion à l'île de Porquerolles. 

    ''Petite'' excursion d'une heure et demie en voiture et 10 minutes de bateau. Ouf !

    Porquerolles est un site classé et plusieurs de mes amies disaient que ça valait le déplacement. Je dois dire que c'était charmant mais beaucoup de trouble pour y accéder !

    Puisque nous devons nous déplacer soit à pied soit à vélo (notre option), nous partons CHARGÉS malgré l'intention d'en apporter le moins possible : les casques de vélo des enfants, les vêtements de rechange, le porte-bébé dorsal, les jouets de plage, le pique-nique, etc.

    La traversée est très agréable, les enfants en sont toujours ravis.

    Le port ...

    Nous arrivons à l'île à 11h. Pendant UNE HEURE ET QUART, nous nous promenons en pleine chaleur pour trouver des locations de vélo AVEC sièges pour enfant. Nous avons été TRÈS chanceux d'en trouver !!!

    Voici les enfants en mode préparation, très excités de monter sur un "grand vélo" pour la première fois de leur vie ! Fils décide de monter derrière mon père, Fille derrière son papa et moi, je prends les restes, soit le bébé ! :-) 

    Destination plage puisqu'il est maintenant 12h30 et on veut pique-niquer !

    Tout comme l'an dernier à cette même date (à Marseille cette fois), mes enfants sont les seuls à ne pas être en maillot. Mon côté ''québécois'' me talonne et dans ma tête, on ne se baigne pas en avril ... même après 3 ans, je ne me défais pas de l'expression ''au mois d'avril, on ne se découvre pas d'un fil''. Bref, les enfants ne la connaissent pas cette expression. Une chance que nous avons des vêtements de rechange !

    N'ayant pas pensé que mon père n'est VRAIMENT pas amateur de plage, cette photo est un événement en soi ! Notez qu'il n'a même pas enlevé ses chaussures !!!

    Allez hop, rassasiés, on part explorer l'île. Mon père en ''arrache'' sérieusement avec son vélo et "débarque" la chaîne en changeant de vitesse. Amour à la rescousse et mon père nous annonce que ça fait 50 ans qu'il n'a pas fait de vélo (tu nous dis ça MAINTENANT !?!?!) à l'exception d'une fois en ... 1985. Pas pour rien que j'aie un peu peur !

    On ne voit pas très bien, mais Amour est très chargé : tout le monde se retourne sur son passage ! Il faut dire que le porte-bébé contient un sac à dos alors Cocotte ne peut pas trop bouger son visage ! 

    Moi, mon passager s'endort, je m'efforce d'éviter les trous et bosses pour ne pas lui casser le cou !

    En chemin, malgré que ce soit plat, mon père doit s'arrêter, ne trouvant plus son souffle. Craignant la crise cardiaque, on lui conseille alors de se reposer (avec Fils) pendant que nous allons prendre des photos sur le bord des falaises. 

    Pendant ce temps, grand-papa et petit-fils s'amusent avec des fleurs.

    À notre retour, je dis à mon père de changer de vélo et de sac à dos avec moi (mon sac étant plus petit). Il préfère nettement mon vélo de fille, pas de barre à escalader au milieu et mon siège est beaucoup plus coussiné !

    Fils a donc monté avec les 3 adultes à divers moments de la journée et a dit que c'était avec moi que c'était le plus amusant car ça faisait moins de bosses ! Lui qui disais vouloir monter avec grand-papa parce que c'était son préféré ... ah ha !

    Avant de reprendre le bateau en fin d'après-midi, les enfants se régalent de glace au citron blanc - saveur fétiche de Fils - et fraise - saveur fétiche de Fille depuis que j'ai dit que je préférais qu'ils mangent des glaces avec des fruits, fini le chocolat !

    Bref, après cette journée, j'ai affirmé avoir hâte de refaire du vélo (je n'en ai pas ici) tandis que mon père, c'est TOUT LE CONTRAIRE !!!


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  • Bébé obtient sa citoyenneté canadienne !

    En juillet 2008, j'ai fait la demande de citoyenneté pour Ti-Pou, sachant que les délais avant d'obtenir la carte sont de 9-12 mois. Entretemps, j'ai reçu un passeport à durée déterminée d'un an, ce qui nous amène au 21 juillet 2009, DATE POSSIBLE DE NOTRE DÉPART OU PRESQUE pour le Québec.

    N'ayant pas de nouvelles encore, je me permets de téléphoner à l'Ambassade Canadienne à Paris pour savoir comment progresse son dossier maintenant que ça fait 10 mois que le dossier est enclenché.

    Je réussis de peine et de misère à PARLER à quelqu'un de VRAI : la dame me dit qu'elle va regarder dans les cartes récemment reçues et me demande mes coordonnées pour me rappeler dans la journée. Malheureusement, je perds la ligne téléphonique pour le reste de la journée ... je vérifie le répondeur et la dame m'annonce qu'elle n'a pas la carte.

    Pendant UNE SEMAINE, je tente d'appeler pour demander si Bébé peut recevoir un renouvellement de passeport sans la dit-carte. Nous partons quand même bientôt ! Lorsque je réussis à parler à une préposée, la conversation dure un bon quinze minutes. Je lui explique notre situation ... elle me répond que le bébé ne peut pas quitter le pays (mais que nous, on peut, comme s'il allait rester tout seul ici !!!) sans avoir sa carte et que la demande de passeport ne peut se faire qu'AVEC la carte de citoyenneté. Elle me dit de ne pas m'alarmer, j'ai encore du temps, les délais sont normaux. Je n'accepte pas cette remarque (elle trouve que je m'emballe un peu et que j'imagine le pire) car je sais trop bien que deux mois, c'est court et je ne veux pas être prise de cours, je veux connaître les solutions possibles.

    Donc, elle me dit que SI (et c'est un gros SI) la carte n'est pas arrivée fin juin, il ne suffit que de lui apporter les billets d'avion et un passeport temporaire de quelques mois sera émis. Le hic ? Il faut que les DEUX parents et l'enfant concerné montent à PARIS ! Pas possible. On s'obstine quelque peu, je veux que ça se fasse en courrier interne, elle me dit que c'est impossible jusqu'à ce qu'elle me demande la couleur du passeport du bébé (???) ! Lorsque je dis qu'il est bleu, comme tous les passeports canadiens, elle m'annonce que par courrier interne ... CE SERA POSSIBLE ! S'il avait été BLANC (un passeport temporaire et non un passeport à durée déterminée comme c'est le cas ici), il aurait fallu se rendre sur place. Je suis soulagée !!!

    Pour la forme, elle me dit qu'elle va vérifier si la carte est arrivée ............................ et OUI ! Tout ça et la carte se trouvait dans une boîte à côté d'elle ! Elle me demande de l'identifier : il avait bien un pull rouge et il a de grandes oreilles ? Hein, mon fils n'a pas de grandes oreilles, c'est quoi ton problème, toi ? Bref, c'est bien lui et la carte est supposée être dans la poste au moment où j'écris ces lignes.

    Quelle épopée !!!


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  • d'un enfant de 5 ans et 5 mois ...

    -Maman, on va y aller quand vivre au Canada ?

    Ne lui ayant pas encore annoncé notre départ, je tente de rester vague tout en conduisant la voiture ...

    -Bientôt mon amour ...

    -Cet hiver ou l'autre ?

    -On ne partira pas l'hiver ...

    -Alors, cet été ou le suivant ?

    -Mmmm ...

    -On part l'été ou pas ... Dans 1 dodo, dans 40 dodos ou dans 60 dodos ?

    -Plus que ça, je ne sais pas trop ...

    -MAIS MAMAN, t'as qu'à vérifier sur l'ordi !!!


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  • ... à Cotignac

    Le lendemain de notre retour d'Italie, Amour étant en congé, nous en profitons pour aller ''en promenade'', comme disent les enfants.

    À 230m d'altitude, au coeur de la moyenne Provence, dans l'arrière pays varois, Cotignac est un village de caractère. Le village se dresse au pied d'un rocher majestueux d'où tombe une cascade. 

    L'ancien quartier, bâti au pied de la falaise, offre aux visiteurs de vieilles maisons aux façades des XVIème et XVIIème, des ruelles étroites, des ornements de pierre ou des ferronneries qui sont autant de témoignages du passé.

    Les fontaines sont nombreuses et curieuses, elles offrent une eau fraîche et claire. Les enfants les admirent toujours !

    Cotignac est reconnue pour son marché du mardi. 

    Une grande diversité de vendeurs y travaillent : fruits, légumes, tourtons, santons, boutis, poterie, nappes provençales, etc.

    Oh, surprise ! Nous y rencontrons un ami !

    Ce vendeur, nous l'avons connu à nos débuts ici, dans un autre marché. Il M'ADORE !!! Je crois qu'il me trouve de son goût, mais simplement à cause de mon accent CHARMANT, j'en suis convaincue. Il est très heureux de poser pour nous et m'a réclamé la photo ... qu'il faudrait bien que je lui envoie d'ailleurs !

    Bref, il vend des pistous, des tapenades diverses et maintenant, il a son site web : Il vient donc me livrer directement chez nous. Ses produits sont excellents, j'en ai une dizaine de pots en réserve en permanence. Il a même ajouté divers vinaigres à sa création récemment. Nous faisons un taste test cette journée-là : VENDU !

    Cotignac se blottit au pied d’un immense rocher qui abrite des habitations troglodytiques.

    Au cours des siècles, ces grottes ont connu divers usages. A l’ère quaternaire, la rivière La Cassole, coulait par dessus le rocher. Le village actuel n’était alors que la base de cette immense chute d’eau. Depuis les années 1000, et ce, jusqu’au XIXème siècle, cette rivière a été détournée et passe à présent à l’est du village et se jette dans l’Argens. C’est donc les chutes de cette eau qui ont formé toutes les anfractuosités, les stalactites et les stalagmites.

    Ce rocher, avec ses habitations troglodytiques, servait alors de cachette pour les habitants, leurs troupeaux et leurs vivres pendant les périodes d’invasions. Il aurait existé d’ailleurs une grotte assez grande pour contenir tous les habitants et leurs troupeaux quand il fallait se cacher. Il reste encore des vestiges des travaux effectués par l’Homme afin d’aménager ces espaces : creusement du tuf, chaux sur les murs pour éviter l’humidité, construction de terrasses, de foyers, de potagers, d’escaliers… D’autres cavités, au pied du rocher, servaient également d’abris pour les animaux : loges à cochons, à foin… et l’on peut voir encore des morceaux de mangeoires, de râteliers, de pigeonniers… Par ailleurs, le rocher fut également, et ce jusqu’à la fin du XIX ème siècle, une carrière très active. Pour construire le village actuel, on creusait la roche pour en extraire des pierres et on comblait des caves avec les gravats qui ne servaient plus. Le nombre de cavités a donc évolué au cours du temps, selon les usages que l’on en faisait. A partir du XIV ème siècle, une vie et une activité économique se sont développées autour de ce rocher. L’hospice de la charité a été installé ici en 1314, puis des moulins à farine accolés au rocher, fonctionnaient grâce à l’eau de la Cassole. Aujourd’hui, le Rocher est le symbole de Cotignac et de son histoire.

    Nous visitons ces grottes et ... il faut faire attention à nos têtes ! Amour et moi devons y aller chacun notre tour étant donné que le porte-bébé ne passait pas perché sur le dos de papa ! Cocotte s'applique pour ne pas tomber dans ces escaliers abrupts ...

    Pour terminer la balade : Nom de commerce tout à fait "à propos" pour nous : Vivre au Sud ... de la France : encore pour quelque temps ! ;-)


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  • 26 avril

    Le temps se gâte à nouveau. On met nos imperméables, prenons nos parapluies et modifions nos plans : nous partons pour un jardin botanique à une demi-heure : Gardone Riviera.

    On y découvre plusieurs variétés de bambous.

    Les enfants observent de GROS poissons.

    Heureusement, les parapluies ne sont pas nécessaires pour cette matinée. La pluie est tombée avant notre arrivée, nous pouvons encore voir l'eau perler sur les fleurs ...

    Amusantes ces branches !

    Nous mangeons rapidement dans un restaurant, mais Fille a le temps de faire toute une scène de larmes. Argh ! Après une journée difficile avec Fils la veille, voilà que c'est elle qui nous cause de la misère !

    Bref, à Gardone Riviera, il n'y a pas énormément à faire et le temps recommence à se couvrir. Ce n'est que le début de l'après-midi mais nous regagnons notre appartement à temps, la pluie s'abat sur la voiture lors du retour. Elle dure toute la journée ET toute la nuit.

    Nous décidons d'écourter notre séjour et partons le lendemain. Notre hôtesse nous rembourse nos 2 nuits non-utilisées.

    Belle surprise : malgré leur déception (et la nôtre), les enfants sont TOUS super calmes pendant le trajet de 6h (dont 5h à la pluie, donc la décision n'était pas mauvaise) et nous arrivons au BEAU soleil et la chaleur ! Plus de regrets !!! ;-)

    À l'arrivée, j'appelle mon père qui est à Paris pour lui dire qu'il peut venir nous voir plus tôt. Il change ainsi son train pour venir une journée plus tôt que prévu. Les enfants sont TRÈS contents !!!


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